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tabligbo2012

14 décembre 2013

> Et si Sarkosy avait raison?

Chez les Ouatchi, dans le sud-est du Togo, lorsqu'on reçoit en pleine figure une injure, on réagit souvent de deux manières.D'abord, on  affronte verbalement mais vigoureusement son  adversaire , histoire de lui montrer qu'on en a dans le pantalon. Ensuite une fois chez soi, avec le sentiment d'avoir gagné le combat des idées, on commence à se poser des questions.Si l'insulte dont on a été l'objet portait sur le physique, on se regarde dans un miroir pour tenter de dénicher la part de vérité dans l'insulte. Il s'agit ainsi d'une démarche intellectuelle, permettant de s'armer pour les prochaines chamailleries d'une part, et de l'autre, de se corriger soi-même.

Dans son fameux discours de Dakar, l'ancien président Nicolas Sarkosy disait: <<... le drame de l'afrique noire, c'est qu'elle n'est pas entrée dans l'histoire...>>. Cette  affirmation, quoique outrancière, et qui avait d'ailleurs soulevé un tolé général, tant des démocrates que des dictateurs africains, m'a personnellement interpelé. Si la vague d'indignations contre le discours de l'ancien président français était légitime, certains d'entre nous attendent toujours la seconde démarche qui aurait consisté , une fois l'émotion retombée, à  chercher la petite part de vérité contenue dans l'outrance. Le discours de Dakar pose en effet beaucoup d'autres questions telles que: l'afrique noire est-elle capable de s'en sortir?  Les Noirs sont-ils capables de s'auto-gérer?  Plus loin, la colonisation peut à elle seule justifier les difficultés du continent? Ou encore, l'esclavage dont a été victime l'Afrique est-il un hasard? Se poser ces questions, éviterait que des personnalités étrangères le fassent à notre place. Comme l'a fait cette semaine  Barack Obama dans sont discours-hommage à feu Mandela, lorsqu'il fustigeait les contracdictions de ces dirigents notamment africains, qui se réclament tous de l'héritage de Mandela,tout en opprimant leurs propres sujets.

Pour ma part, et en bon africain, le drame de l'Afrique Noire, ce sont les africains eux-mêmes. Le jour où on l'aura compris et accepté, on aura fait un grand pas.

Mesdames messieurs les intellectuels africains, à vos méninges.

A  Suivre....

 

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3 octobre 2012

Carnet secret d'un humoriste raté. 2- Le rascisme en France

Mesdame, Messieurs, bonsoir. Je suis franchement heureux d'être devant vous ce soir avec le Jamel comédie club, pour l'avoir rêvé des années durant.

Y a t-il des français dans la salle? Cela tombe bien car je n'aime pas la france. Eh oui, je n'aime pas la France, car c'est un pays rasciste, ou plutôt un pays de rascistes. Et la manifestation de ce racsisme est la répétition de cette question, je veux dire: " VOUS ETES DE QUELLE  ORIGINE?". Je ne sais pas pour vous, mais moi, chaque fois que j'entre dans une discussion avec un français blanc de peau, un Dupont, un vrai quoi, juste pour être poli ou pour faire la conversation, alors revient systématiquement la question: "vous êtes de quelle origine?", posée avec un certain sourire qui pourrait signifier: " Tu vois, je ne suis pas rasciste puisque je m'intéresse à toi". Comme si en tant que noir, je ne peux venir que d'ailleurs. Je sais que j'ai un accent, bien moins prononcé que certains de mes frères guinéens, maliens ou sénégalais. D'ailleurs tout le monde a un accent. Les parisiens ont leur accent, les marseillais en ont un, les corses ont le leur, les anglais et même les canadiens dont l'accent peut vous donner envie de vous boucher le nez, ce qui n'a pas empêché nombre de leurs artistes de faire carrière en France. Certains parmi vous sont en train de se demander en quoi le fait de demander l'origine de quelqu'un c'est du rascisme. Je leur répond que c'est un rascisme LATENT, un rascisme qui dort en eux, enfoui depuis des lustres et alimenté par des siècles de préjugés.

En effet, dans l'inconscience collective des DUPONT et des DURAND, la France est avant tout un pays de blancs. Toute autre couleur viendrait forcement d'ailleurs, ce qui justifie le fait de toujours renvoyer les gens à leur origine, même si nos amis antillais ( ils ne veulent pas être nos frères, ni même nos cousins) ont toujours été noirs et français. Et c'est ce rascime latent qui autorise un flic à contrôler le même gars plusieurs fois en une journée, le  même rascisme qui autorise un patron d'entreprise à jeter un CV à la poubelle sans l'avoir lu. Ce rascisme permet aussi à un bailleur de refuser un bail à un futur locataire... etc. Seulement voilà: juillet 98 est passé et il est temps qu'une autre réalité s'impose à tous. La France de THURAM, DESSAILLY, NOAH, TAUBIRA, YADE, BOOBA, ROSELMACK,..., n'est plus qu'un pays de blancs.

Drôle d'idée, cette manie d'identifier les humains par la couleur de leur peau. N'est-ce pas plus simple de reconnaître les Hommes par leur nom, prénom, grade, titre, compétence,...?  Et à y voir plus clair, on peut penser à justre titre que cette façon d'identifier les êtres humains est une invention des occidentaux  pour justifier la supériorité d'une couleur sur les autres. Ils sont allés jusqu'à inventer la photo blanc-noir pour étailler leur théorie. Il suffit de prendre en photo blanc-noir, un Européen et un Africain du sud pour se rendre compte que le premier est blanc et le second bien noir. Mais à force de pousser le bouchon, on a fini par inventer la photo couleur et là, deux autres réalités se sont imposées. En effet, sur la même photo mentionnée un peu plus haut, mais cette fois-ci en couleurs, le second est bien noir, mais le premier pas tout à fait blanc, comparation faite avec ma chemise blanche. Dès lors, se pose la question à un million d'euros: si les BLANCS ne sont blancs, de quelle couleur diantre  sont-ils?  Personne ne s'est encore penché sur la question. Alors Mesdames et Messieurs du CNRS, à vos microscopes!

 

 

 

2 octobre 2012

Le carnet secret d'un humoriste raté. 1-L'aide publique au développemnt.

L'aide publique au développement, c'est ce machin complexe qui consiste pour les pays développés à injecter dans les économies des pays sous-développés -en développement si vous voulez-, une infime partie de leur produit intérieur brut. Il s'agit ici d'argent liquide. D'éminents intellectuels dont feu François-Xavier Verschave ( Noir silence, Noir Chirac, Noir procès, Françafrique......) ont très bien expliqué dans leurs publications la superchérie que consistue l'aide publique au développement.

Pour les novices que nous sommes, il s'agit d'un mécanisme bien huilé de vol qui peut se résumer comme suit:

Pour commencer, le pays donateur envoie des commissaires dans le pays destinataire pour expliquer au chef de l'état - souvent dictateur- qu'il allait recevoir un paquet de fric pour construire son pays.Ces commissaires sont reçus comme des rois, leur séjour pouvant faire l'objet de tout un journal télévisé, puisque le peuple sous-développé doit savoir. Seulement voilà, avant de repartir, les commissaires reçoivent en cadeau, des malettes de billets de banque, grâce à la générosité du chef de l'état, un dirigent capable d'offrir une bonne partie de la riche nationale à n'impote quel aventurier. Ils prennent ainsi commissions sur l'aide à venir. C'est pour cela qu'ils se bousculent souvent pour les missions en Afrique, un job qui paye bien et qu'on les appelle des commissaires.

Ensuite, dès l'arrivée du magot, l'aide donc, le chef de l'état dictateur y remplit des malettes, qu'il achemine par avion présidentiel vers les banques du pays développé donateur. Ce dernier utilse cet argent pour le bien être de son peuple. C'est ce que explique si bien Madame JOLY dans bouquin écrit juste après avoir quitté son fauteuil de juge des affaires poreuses, en disant que pour un euro envoyé en Afrique sous forme d'aide, le pays donateur en prend deux d'un coup. Ainsi, le pays développer donateur continue de se développer, tandis que le pays destinataire sous-développer continue de s'enfoncer.

Comme le dit un proverbe Ouatchi: " il ya des bonheurs pour lesquels on serait bien inspiré de consulter un charlatant"

A suivre: le rascime en France

22 juillet 2012

La route du ciment

J'ai parcouru le 13 juillet dernier les 21 km qui relient  la ville de Tsévié à celle de Tchékpo. Cette route que je baptise route du ciment, longue de 42 km, Tchékpo étant à mi-chemin, est quotidiennement empruntée par des dizaines de camions chargés de ciment et du klinker qui constitue l'une des richesses du Togo. Tsévié-Tabligbo, 42 km de piste au bout de laquelle il y a du ciment richesse nationale, deux heures en voiture, plus d'une heure à moto, qui dit mieux?  Sous d'autres cieux, ce tronçon aurait été un boulevard de deux fois deux voies, pour faciliter le partage entre les gros camions transportant le ciment et les autres usagers. Dans d'autres pays, où le partage des richesses se fait de façon relativement équitable, les populations de Yoto seraient les premiers bénéficiaires de l'implatation de l'usine du ciment sur leur sol, les jeunes diplômés pouvant ainsi réclamer leur primauté sur les emplois pourvus, à compétences égales. Mais puisque nous sommes bien sûr au TOGO, où on fait jamais rien comme nulle part ailleurs, les jeunes de Yoto constituent l'un des contingents les plus assidus des Taxi-motos du pays. Etre diplômé d'université pour finir conducteur de taxi-moto dans son propre pays, bon sang ! Toutes les "mauvaises vies valent-elles vraiment mieux que la mort"?

J'ai fait le trajet TSEVIE-TCHEKPO, sur une moto . Je vous laisse imaginer le tronçon Tchékpo-Tabligbo.

11 juin 2012

APPEL AUX POPULATIONS DE YOTO

 

 

Cher(e)s compatriotes,

Laborieuses popultions de Yoto,

Depuis les temps lointains, nous nous sommes toujours mobilisés, lors des consultations électorales.

Pourquoi? Parce que nous voulons un changement profond et radical, le développement de notre région, mais surtout celui de notre pays, le Togo, à nous laissé en héritage par nos aïeux.

Dame nature s'est montrée généreuse à l'endroit de notre région. Elle est, non seulement l'un des principaux greniers de notre pays, mais aussi et surtout riche par son sous-sol.

Malheureusement, la région ne profite pas de cette générosité. Aucune infrastructure digne ce nom n' existe. Se déplacer constitue un chemin de croix pour les gens de toute condition. La paupérisation des populations s'accentue.

Nous n'avons pas accès aux soins élémentaires, car nos centres de santé n'existent que de nom, le personnel soignant ainsi que les médicaments faisant cruellement défaut.

Nos enfants n'ont pas accès à une éducation de qualité. Il n'existe pas d'ouvrages didactives pour le personnel enseignant, et les établissements secondaires ne disposent pas de laboratoires.

Alors, que pouvons-nous faire?                                                                                                                                                                   

Fils de la région, de retour au bercail, après un long séjour à l'étranger où j'ai acquis d'autres expériences de la vie, je lance cet appel, pour qu'ensemble, nous semions les germes d'un développement durable de notre région, et par ricochet, d'un véritable changement dans notre pays.

Ma force vient de vous, de votre soutien et de votre solidarité.

Ensemble, nous sommes plus forts!

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10 juin 2012

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10 juin 2012

Bonjour Vous voici sur notre blog, consacré avant

Bonjour

Vous voici sur notre blog, consacré avant tout à la campagne pour les élections législatives qui se tiendront probablement d'ici la fin de l'année. Sur cet espace de libre pensée, vous verrez tout au long des mois qui suivent, le déroulement complet de ma campagne, la publication de mes idées, ma vision en tant que député de la république, ainsi que mes opipnions sur toutes sortes de questions politiques concernant notre pays, le Togo, avec l'aide de mes collaborateurs. Bien entendu, nous accueillerons avec anthousiasme, dans un esprit de courtoisie, toutes publications, toutes idées, bref toutes initiatives pouvant aider au renforcement et à la réalisation de notre projet.

A vos plûmes

Luc Komla AFANOU

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