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tabligbo2012
2 octobre 2012

Le carnet secret d'un humoriste raté. 1-L'aide publique au développemnt.

L'aide publique au développement, c'est ce machin complexe qui consiste pour les pays développés à injecter dans les économies des pays sous-développés -en développement si vous voulez-, une infime partie de leur produit intérieur brut. Il s'agit ici d'argent liquide. D'éminents intellectuels dont feu François-Xavier Verschave ( Noir silence, Noir Chirac, Noir procès, Françafrique......) ont très bien expliqué dans leurs publications la superchérie que consistue l'aide publique au développement.

Pour les novices que nous sommes, il s'agit d'un mécanisme bien huilé de vol qui peut se résumer comme suit:

Pour commencer, le pays donateur envoie des commissaires dans le pays destinataire pour expliquer au chef de l'état - souvent dictateur- qu'il allait recevoir un paquet de fric pour construire son pays.Ces commissaires sont reçus comme des rois, leur séjour pouvant faire l'objet de tout un journal télévisé, puisque le peuple sous-développé doit savoir. Seulement voilà, avant de repartir, les commissaires reçoivent en cadeau, des malettes de billets de banque, grâce à la générosité du chef de l'état, un dirigent capable d'offrir une bonne partie de la riche nationale à n'impote quel aventurier. Ils prennent ainsi commissions sur l'aide à venir. C'est pour cela qu'ils se bousculent souvent pour les missions en Afrique, un job qui paye bien et qu'on les appelle des commissaires.

Ensuite, dès l'arrivée du magot, l'aide donc, le chef de l'état dictateur y remplit des malettes, qu'il achemine par avion présidentiel vers les banques du pays développé donateur. Ce dernier utilse cet argent pour le bien être de son peuple. C'est ce que explique si bien Madame JOLY dans bouquin écrit juste après avoir quitté son fauteuil de juge des affaires poreuses, en disant que pour un euro envoyé en Afrique sous forme d'aide, le pays donateur en prend deux d'un coup. Ainsi, le pays développer donateur continue de se développer, tandis que le pays destinataire sous-développer continue de s'enfoncer.

Comme le dit un proverbe Ouatchi: " il ya des bonheurs pour lesquels on serait bien inspiré de consulter un charlatant"

A suivre: le rascime en France

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